Sortie de route Le collectif Hors Cadre s’inscrit dans la longue tradition hexagonale d’un rassemblement de réalisateurs indépendants. Soucieux de participer à ouvrir le débat autour de la création cinématographique hors des sentiers battus de l’industrie dominante, ses membres nous donnent rendez-vous aux Variétés pour une
La saison des révoltes Le Gyptis consacre l’intégralité de sa programmation de printemps aux forces révolutionnaires qui ont traversé le globe depuis plus d’un siècle. Un parcours fourni et passionnant, enrichi de la présence de nombreux intervenants. Depuis plus de cent vingt ans, le cinéma a incontestablement
Singulier pluriel On ne compte plus les éditions du festival multidisciplinaire Les Musiques. On ne les compte plus, et l’on s’y retrouve chaque année sans bouder notre plaisir. « Ce qui est novateur ? C’est toute la question de la modernité. Qu’est-ce qui peut être moderne ? Il
A justes pitres Le festival Tendance Clown organisé par le Daki Ling fête ses dix ans. L’occasion de découvrir sur deux semaines ce qui fait la force d’une discipline trop méconnue du grand public. Quand on pense au clown, on pense au pitre, celui qui ne cesse
Esprits frappeurs Ça commence lentement en spirale de tambours, de frôlements mécaniques et de couinements d’animaux, ça halète, ça s’emballe, ça grince, c’est un peu vaudou. Dernièrement, on a vu les Statonells improviser une bande-son hallucinée sur fond d’images d’archives, pour fêter l’ouverture de Vidéodrome 2.
Plaisirs solitaires Pour la deuxième année, et en garantissant déjà une troisième édition pour « laisser au festival le temps de trouver son public et s’inscrire dans le temps », le Théâtre de Lenche propose une série de seuls en scène avec autant de façons que de
Artisocial Créée en 2011 par d’anciens élèves du Conservatoire dramatique de Montpellier, l’association Je Pars à Zart rassemble des gens d’univers différents dans un esprit de mutualisation des savoirs. Une autre façon d’aborder la chose théâtrale, à voir au Parvis des Arts, où les jeunes gens
Soviet suprême Vidéodrome 2 poursuit en ce printemps ses cycles hebdomadaires avec en ligne de mire un voyage dans le temps au cœur des années soixante. Premier rendez-vous : le cinéma soviétique. Si l’on pense Nouvelle Vague et, plus généralement, Europe, quand on évoque le cinéma des années
Brèves de trottoir Représentée pour la première fois à Marseille à l’hiver 2013, Bar-Echanges, qui marque les débuts de Seriba Doumbia en tant qu’auteur, est de retour sur les planches des Argonautes, avec une distribution sensiblement différente. « C’est l’hiver, fait froid, un bac rempli de sable. Michaela
Oh ! Bon Homère Endroit convivial à la programmation éclectique, le Non-Lieu proposait cette semaine une drôle de performance : Homère 2, la suite de Que des grecs en slip vs Que du kilt sans slip. C’est donc dans ce qui n’est ni une salle de spectacle, ni un
Ninja Tune aurait pu être le créateur de l’expression « A boire et à manger ». Comme Eskmo. A boire : un joli mastering, cet aspect dubstep qui emprunte finalement la densité et la richesse à l’électronica ou au glitch-hop, un mariage organique/digital intéressant. A
Neuvième édition des Nuits Zébrées en forme de consécration hip-hop fusion, mais pas que : le jeune Charles X verse plus dans la soul langoureuse et profonde quand Dafuniks ne lésine pas en turbines funky. Une affiche hexagonale, à l’instar du Tourangeau Biga*Ranx, dont le flow
Duo féministe et libertin résolument rétro-sexy, Brigitte se balade avec un colt dans la poche droite, des fraises Tagada dans la gauche, une pointe d’autodérision, de l’humour et du glam. Certaines s’identifient à mort lorsque d’autres bavent. De l’eau a coulé sous les ponts depuis
Le groupe d’électro-dub ténébreux tourne toujours, à l’image de son album voyageur, Impermanència, qui n’a pas voulu faire le choix entre post-punk, occitan, influences balkaniques, traditions ou improvisations et vent chaud nord-saharien. C’est tout à son honneur, tant cette formule intense et quasi-mystique déploie toutes
Si, sur disque, Moriarty n’est qu’un groupe folk de plus, ses prestations scéniques frôlent la perfection. Chapeauté à ses débuts par Deschamps et Makeïeff, son petit théâtre musical, tour à tour virtuose et drôle, est une belle salve de poésie. Lorsqu’en première partie, le brillant
Pour pouvoir souffler ses vingt-quatre bougies l’an prochain, l’Association Cours Julien organise une soirée de soutien sous forme de grande fête. La scène occitane locale, implantée de longue date dans le centre-ville, a bien répondu à l’appel : Sam Karpienia (Dupain), Lo Còr de la Plana
L’art et la matière Périlleux d’utiliser une terminologie ou une autre pour décrire les courants musicaux mis en avant par l’aventureux festival Sonic Protest. Contentons-nous donc de parler de son décrochage marseillais en marchant sur des œufs. « Nous sommes affiliés aux musiques expérimentales, mais une fois qu’on
Galettes des rois Regard sur la quatrième édition d’une affaire qui tourne rond, le Disquaire Day, grande messe internationale des disquaires indépendants, notamment rassemblés autour du format-roi s’il en est : le vinyle. La question du support, qu’il soit numérique ou organique, semble aujourd’hui omniprésente dans notre conception
En dignes héritiers du mythique sound system Metek, les membres du clan Distropunx entendent élargir le champ des soirées musicales classiques en proposant des soirées complètes où son, lumières et animations agissent de concert pour une expérience totale. Outre une programmation qui se veut à
Avec les jours qui rallongent, on est tenté de continuer de festoyer la journée : une chose rendue possible avec l’after proposé par le Dock, où les amateurs de techno pourront poursuivre leurs nuits blanches avec une large gamme de styles. Les rythmes s’y feront
Porté aux nues dans ces pages il y a encore peu, le Marseillais Abstraxion ne faillit pas à sa promesse : inviter tous les deux mois les plus fines lames de la scène house/techno underground. Après John Talabot et Levon Vincent, le Suédois Axel Boman et
Pour faire suite au franc succès de la précédente soirée en novembre dernier, le Micromusic Marseille HQ renchérit en invitant une star du mouvement micromusic (musique notamment composée sur Gameboy et autres consoles obsolètes) : l’Espagnol Meneo, véritable showman dont les performances plutôt reggaeton marquent durablement
Tout feu, tout Aflam Initiées pendant la Capitale européenne de la Culture, et faisant suite à un travail de fond considérable depuis de nombreuses années, les Rencontres internationales des Cinémas arabes, portées par Aflam, restent une occasion unique de découvrir la richesse d’une cinématographie particulièrement dynamique. Nous
Papier d’Arménie A l’occasion du centenaire du génocide arménien, avec en toile de fond une difficile reconnaissance politique des massacres, un certain nombre d’hommages fleurissent aux quatre coins de la région, dont de très belles propositions cinématographiques, en particulier au MuCEM. [dropcaps]L[/dropcaps]e mois d’avril 2015 résonne funestement
Artistes mode d’emploi Au Lift, chez Youri Cayron, la corde de leds qui jette un « abracadabra » à l’entrée donne le ton : un soupçon de magie dans le quartier de Périer, d’ordinaire très sage. Derniers événements en date dans l’appartement/galerie/lieu de création : deux soirées et
Le ciel, les oiseaux et tanières Au FRAC, la photographe Marie Bovo se penche sur des espaces à la définition floue, montrant avec une certaine immanence comment l’humain s’empare ce type de lieux. On saisit d’emblée le rapport à l’ours qui donne son titre à l’exposition :
Nature et découvertes A deux petits pas de la fontaine des Danaïdes, le Studio Fotokino inonde la scène culturelle marseillaise d’une programmation sensible et exigeante. A l’abri des assauts des bruits de la rue, l’atelier Fotokino déploie un monde de poésie ouatée. Au cœur de la ville,
Conquête spatiale La première exposition personnelle de Mara Fortunatović invite le spectateur à parcourir le dédale de modules blancs installés dans la galerie Didier Gourvennec Ogor. Des formes simples dont l’ambiguïté se révèle au fur et à mesure que l’on circule dans l’espace, des œuvres qui
Le mouvement pour dess(e)in Karima Celestin poursuit son exploration de la vidéo avec une exposition consacrée au dessin en mouvement. Dessine-moi une vidéo déploie sur les murs de la galerie les propositions de cinq artistes internationaux apportant chacun leur pièce à l’édifice d’un médium en train d’écrire son
Caucase départ La sortie de la nouvelle bande dessinée de Thomas Azuelos, Le Fantôme arménien, est l’occasion de se pencher sur cette publication atypique et intimiste et de mieux comprendre son travail en quelques traits. Quatre ans ont passé depuis notre dernière rencontre avec Thomas. Le côtoiement