On évoquait en début de saison la programmation musicale réjouissante du bar central du cours Ju. Une fois n’est pas coutume, voici de nouveau la preuve que l’équipe a gardé l’oreille affinée, malgré la remorque de décibels encaissés chaque week-end dans le temple de l’apéro.
C’est, bien sûr, avec une précaution décomplexée que nous nous penchons sur les programmations spéciales « Journée Internationale des Droits des Femmes ». Mais, en toute honnêteté intellectuelle, l’ensemble de ce programme gratuit proposé à l’Espace Julien durant l’après-midi et en début de soirée attise la curiosité
On a ouï dire qu’au Non-lieu, il faudrait peut-être se rendre très souvent les prochaines semaines. Et pour cause : nos amis tenanciers du petit lieu de la rue de la Palud ont mis la barre haute en organisant pas moins de trois concerts par semaine
Aller voir Souad va de soi. Soyeuse voix, voyage en soi, la sagesse artistique de l’artiste transparait à chacune de ses notes. Teintées de folk sur son dernier album, Saquana, ces notes sont nourries à l’expérience d’une culture franco-algérienne, et plus généralement à la mélomanie
Parfois et sans citer personne, se risquer au concert d’un groupe d’anthologie des années 70 qui ne veut pas raccrocher pour raison égotique ou financière est couronné de regrets instantanés. Loin de s’étrangler en rebranchant le micro, The Stranglers a encore la fougue rythmique de
Pop électron Aussi bien aux manettes que sur scène, Charles Sinz a su se faire une place de choix dans le paysage musical phocéen. D’une première participation au festival Avec le Temps en tant que chargé de com’ à son actuelle apparition à l’affiche de la
Les trois bruissent Le trio post punk Catalogue fait vivre le rock sur scène et donne une seconde jeunesse à la K7 avec son troisième album, Modern Delusion. C’est presque devenu une tradition. En nous accueillant, Éric, le guitariste du groupe marseillais Catalogue, nous offre deux cassettes.
Nouvel air Le Maire de la Ville a officiellement annoncé le départ de l’actuel directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Marseille, Lawrence Foster, et la nomination à ce poste du jeune chef italien Michele Spotti dès la saison 2023/24. Pendant plus de dix années, Lawrence Foster a
Fuzz l’éclair ! Le Fuzz, c’est la petite salle marseillaise qui peu à peu fait son trou en mettant en avant la scène locale, nous donnant à nouveau envie de traîner du côté du Cours Julien. Que les choses soient claires : il n’y a guère que les promoteurs
Arpentée de long en large l’été, Arles, la belle camarguaise, se pare de notes éparses, disséminées ci et là par Les Suds, irremplaçable rendez-vous estival des musiques d’ici et d’ailleurs. Pour la sixième année consécutive, le festival organise une édition hivernale, aussi riche et chaleureuse
S’il est des rendez-vous incontournables par leur rareté, en voilà un. On imagine aisément les spécialistes de la musique occitane que sont Manu Théron — nouveau programmateur de la Cité — et André Minvielle (sur sa scène le 10) prendre un certain plaisir à croiser
Multiprismes Bouquet final du feu qu’a allumé Chroniques, la Biennale des Imaginaires Numériques, à Marseille, Aix-en-Provence et jusqu’à Avignon, le week-end qui s’amène cumule les artifices pour nous immerger une bonne fois dans ses expériences multi-sensorielles, sonnant les derniers jours des multiples expositions. Tout particulièrement, cette
D’hiver Jazz… Si la saison jazz ne s’est pas vraiment arrêtée grâce aux inlassables talents locaux (Fred Drai, Élise Vassalucci…), quelques dates remarquables devraient ravir les adorateur.trice.s des notes bleues en ce début d’hiver. Le Moulin à Jazz, à Vitrolles, recevra le 21 janvier la livraison 2.9
Compositeur et chef d’orchestre, Raoul Lay est à la direction artistique de l’Ensemble Télémaque, créé en 1994. En 2013, il ouvre le Pôle Instrumental Contemporain à l’Estaque, lieu de diffusion et de résidences musicales. Avec une personnalité hyperactive, hyper créative, ambitieuse et amoureuse du croisement,
Label et pop Si vous ne les connaissez pas encore, retenez leur nom : le très jeune trio marseillais Social Dance semble être lancé dans un vaisseau direction la popularité sur une voie sans embûche aucune. D’un repérage ultra rapide à des scènes de festivals trop
Jalonnée par une expertise musicale aussi curieuse que pointue, c’est dans l’éclectisme que se déploie l’excellente programmation de la Cité de la Musique. Manu Théron, tête pensante de cette dernière, convie la jeune et très talentueuse bandonéoniste Louise Jallu à ouvrir le bal de cette
Jouissance auditive chronique quant à l’évocation du pan musical de la Biennale des imaginaires numériques. On se remémore dans un frisson de plaisir le live immersif et géodésique de l’immense Max Cooper offert par l’édition 2019, entre autres très belles dates. Gardant sans cesse ce
Treize à l’écoute Musicatreize accueille l’Ensemble C Barré dans un programme centré autour de Cosmigimmicks, « une pantomime musicale pour sept instrumentistes » de la compositrice Unsuk Chin. La collaboration entre les deux structures musicales phocéennes ne date pas d’hier et l’invitation satisfait, dans la primeur d’une
Pour contrer la vague destructrice et froide découlant de notre imminente rencontre avec Gérard (la tempête), l’association A.V.E.C., porteuse des projets de la Gare de Coustellet, propose de nous réchauffer cœur et oreilles à coups du bon vieux punk-rock dont la formule d’origine ne semble
Hybride, libre interprète de l’équilibre folklore/inventivité, l’artiste espagnol inclassable Rodrigo Cuevas catapulte la tradition musicale du nord-est de la péninsule ibérique en milieu électro-dingo. Aux atours théâtraux, les concerts de ce drôle d’oiseau sont une expérience aussi visuelle qu’auditive. Paré d’un costume traditionnalo-sorcier-drag queen créé
Pour clôturer en beauté la Biennale d’Aix Une 5e Saison, le Grand Théâtre de Provence accueille, entre l’avenue Mozart et ses terrasses, un bouquet final des plus féeriques. S’il nous promet une parenthèse suspendue par l’illusion dans le vacarme du monde, le « feu d’artifice » conçu
Label équipe Il y a un an, Jullien Arniaud créait Hey Bronco, un label 100 % phocéen qui héberge des artistes uniques aux sonorités rock indé. Loin du rocker ingérable, Jullien arbore une solaire quarantaine « open-minded » et bienveillante, dont le label embarque ses amis
Soyez sympas, rembobinez ! Pour Noël, oubliez les gadgets numériques et préférez ces petites capsules temporelles increvables que sont les K7. Rencontre à Marseille avec ces passionnés qui continuent à en faire. Parfois, elles font « scrouik, krouic… ». Et parfois, elles font l’actualité. Comme début 2021, quand surgirent d’un
Rauque & Folk ! Et la tendresse, bordel ? Dans ce monde de bruit et de fureur, on peut rechercher, la nuit, une petite accalmie. Rencontre avec quelques représentants de la scène folk punk phocéenne. À déambuler nuitamment à la faveur de la programmation des petites salles marseillaises, on se dit
Impossible de se planter sur cette date. Justin Adams, ancien guitariste de Robert Plant — le guitariste chanteur ultra charismatique des Led Zep — dans le projet Sensational Space Shifters, a également usé ses cordes auprès de Tinariwen ou Rachid Taha. Et ces influences restent
Échappée belle que celle proposée par la scène conventionnée des Alpes-de-Haute-Provence, la Durance, en clin d'œil à son festival estival, les Escapades. À l’image du caractère éclectique de ce dernier, la programmation de ce rendez-vous musical va piocher parmi les plus talentueux représentants de la
L’Opéra de Marseille ne prend pas l’opérette à la légère. Grâce au travail engagé qu’ils supervisent au Théâtre de l’Odéon, Maurice Xiberras et son équipe ont acquis le savoir-faire subtil, savant dosage d’esprit, de liberté et de fantaisie, que ce répertoire mérite. À l’occasion des
Attentif à l’économie du détail et aux teintes raffinées, Henri Dutilleux (1916-2013) a marqué son siècle d’une œuvre étoilée, lumineuse et sensible. Les quatre cordistes du Quatuor Dutilleux interrogent la démarche du compositeur et postulent, dans le domaine de l’interprétation, à ses talents de coloriste,
Parfois, un bon coup de blues, ça requinque. Celui de Nasser Ben Dadoo, aka Hat Man, semble lui couler en intra. Biberonné au jazz blues, il peut s’enorgueillir d’avoir collaboré avec Canned Heat ou encore Steve McCullum, se faisant au fil des années nom et
Kery James et la plume géante. Une trentaine d’années après sa participation à l’album Qui sème le vent récolte le tempo d’MC Solaar, l’artiste en a semé, des mots. En 2001, on lisait déjà son nom en grosses lettres rouges sur la façade de l’Olympia.