Si, comme le constate la commissaire Christine Poullain, « Matta est l’un des derniers grands surréalistes », cela fait pourtant trente ans que l’artiste n’a pas fait l’objet d’une exposition. Réparation en bonne et due forme au Musée Cantini.
L’ancienne Bourse des Marchandises de Marseille nous emmène dans une délicieuse promenade iconographique à travers les réclames d’antan.
Cinéaste français aux multiples casquettes, d’acteur à producteur, Rabah Ameur-Zaïmeche fait escale à Port-de-Bouc pour la quatrième session d’Ecrans Voyageurs. Focus sur un réalisateur au talent brut et révélateur des imperfections de notre société.
Le Château de la Buzine continue d’accueillir le public dans un cadre exceptionnel, se penchant ce mois-ci sur une partie des nombreuses œuvres cinématographiques qui ont eu pour cadre Marseille.
L’Association Solidarité Provence-Amérique du Sud investit de nombreux lieux de la Région, dont la Friche La Belle de Mai, pour la nouvelle édition des Rencontres du Cinéma sud-américain.
Comme chaque année, le Festival International du Film d’Aubagne réserve de nombreuses surprises, proposant plus de deux cents films et une poignée d’invités d’honneur.
Le Cinéma Jean Renoir de Martigues prend pour prétexte la Journée internationale de la Femme afin d’accueillir la sixième édition du festival Regard de Femmes, en partenariat avec Fotokino et diverses structures de la ville.
Avec Klaxon, l’équipe du OFF propose pendant tout le mois de mars (et pour toujours…) des soirées conviviales célébrant l’union entre un artiste et un commerçant de la ville. Des rendez-vous modestes pour un concept « capital ».
« Faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant ! » Et surtout, le faire ensemble, serait-on tenté de rajouter. En mutualisant leurs compétences et leurs (nombreux) talents, les « kinoïtes » ont réussi leur entrée dans la « cour des
Ecrivain, scénographe et comédienne, Clara Le Picard se glisse dans la peau de Martines Schmurpfs, scientifique un brin déjantée, pour nous mettre face à notre rapport avec la nourriture. Une expérience drôle et noire, parfois cruelle, pour alimenter les esprits.
Désormais sous l’égide d’Emmanuel Serafini, les Hivernales célèbrent leur trente-cinquième anniversaire en réunissant les « outsiders » méditerranéens (mais pas que…) de la danse contemporaine, pour une semaine éclectique placée sous le signe de la résistance.
Si le folklore fait souvent figure de tradition obsolète, la danse permet parfois de lui rendre sa vivacité. A l’heure de la standardisation occidentale, le Ballet Igor Moïsseïev redonne un exotisme chatoyant aux couleurs populaires de la Grande Russie.
Si chacun sait que l’eau est source de vie, on devra désormais apprécier ce liquide comme un geyser chorégraphique. Avec H2O-Mémoires de l’eau, Jean-Charles Gil élabore une pièce mélangeant contemporain et breakdance, où les molécules de l’eau prennent vie et corps sur scène.
La jeunesse. Cet éternel mirage qu’on ne savoure qu’une fois qu’il nous a échappé… Avec No signal (Help?), Hubert Colas signe une œuvre nostalgique, parfois lyrique, submergée par la fugacité des sentiments et des relations.
Pour les défenseurs de la « vraie culture », la Japan Expo Sud ressemble à une fête pour adolescents grimés en personnages japoniais, l’épouvantail d’une sous-culture dédaignable. Pourtant…
Le collectif de création audiovisuelle Cailloux, initié par Suzel Roche, livre une curieuse installation de prédictions virtuelles aux ABD Gaston Defferre : le Tarot.move. Sa particularité ? Les cartes de tarots traditionnelles sont ici remplacées par des vidéos expérimentales.
Retour dans les quartiers Nord pour le Château de Servières qui, en marge de sa programmation habituelle aux Ateliers d’artistes du boulevard Boisson, retrouve la Bastide des Castors pour une année 2013 exceptionnelle.
Délocaliser l’art de son présumé lieu de prédilection ? Un projet audacieux, mis en œuvre avec brio par Didier Gourvennec-Ogor, qui invite des galeries parisiennes à investir « l’autre Capitale ».
Au Musée Granet, quinze artistes ont créé en écho pour livrer une exposition protéiforme, mais dont l’esthétique commune rend compte des réalités méditerranéennes.
Faisant le chemin inverse de la galerie Seize, dont il est l’un des membres fondateurs, Nicolas Henriot passe de la rue aux cimaises.
Avec la création Les Larmes de Bristlecone, les compagnies Anomalie et Dorina Fauer s’associent pour explorer le champ du docu-fiction et enquêter sur le neurophysicien américain André Bristlecone.
Tendance Clown sera en avance cette année. Christian Favre et Julien Capon, administrateurs du Daki Ling et programmateurs du festival, nous ont ouvert les portes de leur Jardin des Muses…
A l’invitation du Théâtre Massalia, la compagnie l’Entreprise utilise la poésie toute particulière des clowns pour aborder les thèmes délicats de la marginalité et de l’altérité.
Véritables stars de Cirque en Capitales, Camille Boitel et la compagnie L’Immédiat reprenaient au Merlan leur création éponyme de 2007, sur l’idée du recyclage et de l’accident permanent.
Pour sa vingt-cinquième création, la co-directrice du Gyptis, Françoise Chatôt, propose une vision hybride et très cinématographique de Macbeth.
A la Friche, les jeunes comédiens de l’Ensemble 20 de l’ERAC s’emparent de leurs destins dans une aventure contemporaine, aux frontières du cinéma et du théâtre.
Loin des festivités de MP 2013, l’équipe des Elancées propose une quinzième édition des plus audacieuses. Coup d’œil.
Nul besoin d’artifices pour mettre un terme à une relation amoureuse. Deux comédiens, une scène et la puissance d’un texte suffisent. Avec Clôture de l’amour, le malheur d’un couple fait le bonheur du public.
Trente ans après sa première confrontation avec l’Ode maritime de Fernando Pessoa, Ivan Romeuf revient Sur le quai au Mini-Théâtre du Panier pour reprendre la mesure de l’impuissance et du désespoir humain. Récit poétique d’un naufrage intérieur.
Pôm Bouvier B & David Merlo (Reevox) > le 6 à KLAP Wall Of Death + Sun Sick > le 7 à l’Ecole d’Art et de Design United for Jamaica > le 8 au Dock des Suds John Cale > le 8 à l’Espace Julien Rebotini & Zanési