On n’arrête pas le progressif ! Descendants directs de l’unique Magma, tous les membres du groupe One Shot hormis le batteur ont fait ou font encore partie du groupe précurseur du mouvement musicalo-spirituel Zeuhl — dont il est le créateur. Existe d’ailleurs aujourd’hui une liste exhaustive
Loïse Bulot explore le mnésique, le fantastique et le surréaliste. Son travail visuel et sonore emprunte des fragments au quotidien qu’elle dessine ou colle comme des mémentos importants : ceux sur le frigo, ou notés en rouge sur un calepin. Sauf que ce qu’elle note en
Dire que cette tournée est attendue relève du doux euphémisme, quatre ans après leur concert à Istres, tout comme leur nouvel album. Pour ce dernier, il faudra patienter encore un peu puisqu’il sort le 26 mai — seul le titre Mass veritas, magistra, a filtré.
Très bonne question. Mais qui ça ? C’est la restitution d’un projet commencé 2021, suivant une propension à créer plein de personnages, avec récits et identités. Artiste visuel et performeur, Julien Carpentier bat chaudement les pavés des galeries et de nombreux ateliers marseillais. Objets-sculptures, costumes déconcertants
L’axe de travail d’Ife Day tourne autour des métamorphoses. L’artiste performeuse formée à la danse et au théâtre, passée par chez nous avec des résidences à Montévidéo et en ce moment chez Triangle-Astérides, a aussi eu un volet professionnel dans l’art-thérapie. Avec toujours cette idée
C’est quoi, ça ? Une énième voix désabusée (dans cette trempe de chanteurs qui n’ouvrent plus la bouche pour chanter, parce que c’est trop fatiguant) posée sur une électro molle et trois riffs de guitare ? Sur le papier, on pourrait croire… mais en fait, là,
En quête de paranormal, voilà ce après quoi courent une trentaine d'artistes et la classe de CE1 de l’école Arenc Bachas à côté de Jeanne Barret dans cette exposition collective. Avec son idée luminescente — pour ne pas dire spirite parce qu’il explique justement que
Metteure en scène, comédienne et auteure au sein de la Compagnie Traversée(s) nomade(s), Karine Fourcy est une artiste tournée vers l’autre, vers la diversité, les relations interculturelles. Collaborant avec le Théâtre La Cité depuis 2008, elle y dirige la troupe Le(s) pas comme un(s), qui
À l’issue de sa résidence à la Cômerie où il termine l’écriture de son prochain roman, Arno Calleja propose à son complice de toujours, le metteur en scène Franck Dimech, et à ses acolytes, de donner la lecture publique d’un texte qu’il avait écrit sur
Dernière-née du chorégraphe préféré de tous les Français selon nos sondages, Stéréo porte le nom — et les décibels — d’une pièce qui s’ancre résolument dès le départ dans la musique. Mais attention, pas n’importe laquelle, pas celle qu’on entend sans écouter : celle d’un
Les paroles creuses n’ont bien sûr rien apaisé et les casseroles ont commencé à bruisser. Et à quelques jours de l’événement, la pression monte… Le peuple grogne, et le peuple va gronder. À la veille de ce 1er mai que beaucoup trop encore appellent la
Après une pause bien méritée et visiblement profitable, The Psychotic Monks reviennent cette année avec un nouvel album, le très attendu Pink Colour Surgery. Virage radical et abrasif qui voit le quatuor faire son offre la plus froide, étrange et labyrinthique à ce jour :
C’est le sujet tabou par excellence, alors qu’il touche tout le monde sans exception. Quand elle se fraye un chemin sur les planches, la mort, cette sentence irrévocable, peut pourtant réserver d’excellentes surprises (cf. Hiboux par Les 3 points de suspension, à voir les 29
Fureur de vivre Avec Un Sacre, des Printemps, Arthur Perole nous découvre le fil d’une version de l’œuvre-phare revisitée qui, au-delà de l’exacerbation des narcisses de chacun, donne corps à une jeunesse en ébullition. Le Sacre du printemps, en dépit de son nom tout empreint de dévotion,
Un mec tout seul veut loger tout le monde à la même enseigne. Ça commence comme une blague, pour finir comme un gros kiff bien réel. Sasha, Sasha2000 en version amplifiée, organise des fêtes accessibles et fantastiques, où c’est pas cher, et où les artistes sont
Objectif Terre Les cinémas La Baleine et Le Gyptis, à Marseille, s’associent à Image de Ville et le Printemps du Film Engagé pour proposer trois jours de projections, de rencontres, de conférences, lors de l’événement « Du cinéma pour la planète », une occasion supplémentaire de repenser collectivement
Que ma voix demeure Au cœur des Alpes-de-Haute Provence se déroule l’une des plus belles manifestations de l’année : pour sa sixième édition, à Forcalquier, Niozelles et Vachères, Numéro Zéro nous entraîne dans un fascinant bal d’images et de sons, ciselant une programmation hors du commun. Pour qui
Pari latino Du 5 au 14 mai, l’association ASPAS nous convie à la vingt-cinquième édition des Rencontres du Cinéma sud-américain : un beau panorama de la richesse cinématographique de ce continent, toujours trop invisible dans nos salles hexagonales. Malgré une faible représentation en salles, les cinématographies d’Amérique Latine
Télé 5 Jours Entièrement gratuit et profondément décontracté, Festi’Aubagne propose aux acteurs de traverser les écrans, grands comme petits, pour partir à la rencontre de leur public. Il y a vingt ans, Patrick Jorge a l’idée audacieuse de faire se rencontrer les stars de la télé et
Paradis perdu À la Criée, le metteur en scène Frédéric R. Fishbach s’empare avec brio du Petit Pays de Gaël Faye, récit bouleversant sur le génocide des Tutsi au Rwanda vu par les yeux d'un enfant. « Papa nous avait pourtant tout expliqué, un jour dans la camionnette. -
Nina Gazaniol Vérité et son installation vidéo sont déjà passées par Marseille pour le Parallèle de janvier dernier. Mais c’est avec Lieux Publics qu’elles reviennent, entre les très pertinents murs de la Cité des Arts de la Rue — l’huilerie réhabilitée des quartiers Nord, en
En plein quartier des galeries d’Aix, rue Jaubert exactement, s’en trouve une qui toque à l’œil. Ars Longa, avec son nom emprunté à la formule hippocratique qui balance « l’art long » contre la « vie brève », a ouvert grand sa porte et large vitrine ferrée il y
Tout a commencé quand Fabien Miart, artiste autodidacte installé à Marseille depuis quelques mois, se promène sur la prestigieuse rue de la Rép’ et découvre une exposition organisée par Marseille 3013. Ni une, ni deux, il les contacte pour connaître les conditions de location et
À la prisée et opulente (et disputée) Fondation Vasarely, sous-titrée « Centre architectonique » parce que son enveloppe constitue aussi à elle-même une œuvre du fondateur de l’Op art, la balade vaut le voyage au-delà de son parc, de son étang et de sa vue dégagée sur
Accoules, un Duparc ! Partie intégrante de l’ancien observatoire construit en 1702 par les pères Jésuites et restauré dans les années 80 pour être rendu au public en 1991, le Préau des Accoules est désormais un espace pour enfants, sous la direction des Musées de Marseille et
Peut-être de par son identité de port, brassant populations et marchandises sous une chaleur écrasante le jour et dans une atmosphère parfois interlope la nuit… Peut-être parce qu’elle est la ville de toutes les exagérations, celle des histoires réelles qui dépassent souvent la fiction et
Auteurs de vues La quatrième édition marseillaise de la manifestation Vrai de Vrai, dans le cadre du festival Les Étoiles du Documentaire, permettra, dans la cité phocéenne, de remettre au cœur du geste cinématographique le rôle des autrices et auteurs. Certes, depuis ses origines, l’industrie cinématographique n’en
Perles de culture En avril, les Variétés à Marseille et l’Institut de l’Image à Aix-en-Provence ont le bon goût de programmer les rétrospectives de deux cinéastes plus que rares, mais aux œuvres majeures, Mike De Leon et Michael Roemer. Au total, huit films récemment restaurés en
Quel avenir pour nos territoires métropolitains ? Comment nourrir les villes ? Que reste-t-il de nos communs ? Comment préparer le(s) monde(s) à venir ? Autant de questions auxquelles tenteront de répondre les urbanistes, géographes, philosophes et historien·nes invité·es à intervenir pendant cette semaine proposée par la Cité de
La question mérite d’être posée : que peuvent bien faire ces lutins — symboles du prolétariat dans l’atelier mondialisé du Père Noël — quand ils ne fabriquent pas en série des cadeaux à des cadences infernales ? Jonathan Bidot, à l’écriture et à la mise en scène,