Les vies dansent Après deux éditions annulées pour des raisons épidémiques, la programmation concoctée par les Hivernales aura-t-elle lieu? Guettant avec tout autant d’impatience que d’inquiétude les annonces ministérielles et autres décisions de l’Assemblée quant à un nouveau protocole pour les lieux de spectacle, la programmation
Elle est Piquantes sur Téva, fan de LCP et des débats de l’Assemblée nationale, elle parle commission paritaire conclusive dans ses live bimensuels sur Instagram, converse beaucoup avec sa chienne Monique… Mais c’est la Nicole Ferroni poète qui vient à nous avec Aller vers, une tournée
Bons vieux clowns Symbolisant avec brio l’œuvre du dramaturge roumain Matei Visniec, Petit Boulot pour vieux clown trouve sa quintessence dans la création du Toursky, portée par la mise en scène subtile de Virginie Lemoine et le formidable jeu de son trio d’acteurs. L’entrée sur scène lente
« Complicité, croisement des regards, partage artistique » : en ce mois de janvier, Macha Makeïeff et Charles Berling célèbrent les affinités entre le Théâtre National de Marseille et la Scène nationale toulonnaise. Tandis que dans le Var, la directrice de la Criée déploiera jusqu’en mars son univers
Liberté des corps, expressivité du geste, catharsis par l’art : autant de thèmes particulièrement sensibles en ces temps distanciés. Plaisir des corps, du toucher, ode au mouvement, la Scène nationale de Toulon nous inonde de ce que la région fait de meilleur en danse. En tout,
En convoquant une judicieuse diversité de personnages pour interroger la prégnante notion d’identité, Myriam Marzouki et Sébastien Lepotvin font jouer un Jean-Baptiste Belley aux côtés d’un Mohamed Ali plutôt chétif donnant la réplique à Marianne, avant que Jean Sénac et Toni Morrison ne se rendent
Qu’attend le donneur en retour de son don ? C’est la question qui tend le fameux Dogville de Lars von Trier, dont Christiane Jatahy donne un écho libre. L’artiste invitée du Mucem pour cette saison est tout à la fois cinéaste, autrice et metteuse en
Comme elle en a l’habitude, Clara Le Picard signe une création qui donne corps et voix à un monument de littérature sensible et introspective. On avait fait son portrait à l’occasion de la tournée de All Bovarys, sa pièce dans laquelle les personnages de Flaubert
Pas le droit de se lever, de danser, de boire un coup pendant un concert, parce que, on vous ferait dire, c’est vachement risqué ! Bien plus qu’un meeting politique hurlant ou que de tâter le même avocat que la mère Michelle au supermarché. On va
Les anniversaires se suivent et ne se ressemblent pas, encore que… Le mois dernier, en 2021, Nini Cabaret célébrait ses vingt ans d’existence (ce fut une soirée très réussie) et la Commune de Paris ses cent cinquante ans. Avec La Commune de Paris refleurira, Corentin
Quand il s’agit d’aider à sauver nos petites salles préférées, on prend date. Data en fait partie. Parmi tant d’autres d’ailleurs, dont l’économie — fragile — rend encore plus évident le tour de force opéré par ses acteurs pour programmer, depuis des années, artistes de
Ça fait un bail qu’on ne cache plus notre pessimisme, biais le plus aisé (et moins cher en psy) que l’affront d’une dépression engrainée par les frustrations successives. On évite de les compter, d’ailleurs ; si tant est qu’on puisse encore ! Et basta l’hypocrisie, aussi. Tous :
Chemins de table La table s’invite cet hiver à l’Hôtel Départemental des Expositions du Var de Draguignan pour y dévoiler ses atours. Trois siècles d’art de la table, par étage, se succèdent et témoignent chacun d’un moment de partage et de convivialité que nous apprécions tous :
Léaud de l’affiche Le cinéma Le César nous propose de revisiter une page importante du cinéma français, avec les opus de François Truffaut consacrés à Antoine Doinel, alias Jean-Pierre Léaud. Une excellente occasion, pour ces fêtes de fin d’année, de (re)découvrir ses classiques ! La très belle exposition
Retours de femmes Pour ouvrir les festivités d’une année 2022 que l’on espère la plus sémillante possible pour le cinéma, l’équipe de l’Institut de l’Image d’Aix-en-Provence nous propose en janvier un cycle consacré aux grandes cinéastes de notre temps : de Jane Campion à Kelly Reichardt, en
Un court sans fin Chroniques — incubateur des imaginaires numériques — met en lumière, en cette fin d’année et jusqu’au début de la suivante, le magnifique travail du cinéaste-plasticien Boris Labbé, à travers un parcours visuel et sonore de haute volée, lors de l’exposition monographique L’Infini
Hommages collatéraux Dans un dispositif laissant une belle place à la mise en scène, la Tour-Panorama de la Friche abrite Mon ami n’est pas d’ici, une exposition réunissant huit jeunes (pour la plupart) photographes africains dans le cadre des Rencontres à l’Échelle. Chaque artiste développe son propre
Cas d’école On connait Lieux Fictifs pour ses actions en milieu carcéral depuis plus de vingt ans. Aujourd’hui, c’est à l’école que le laboratoire de recherche cinématographique s’intéresse, ce haut lieu plutôt fermé où se jouent aussi de nombreux enjeux sociétaux. En convoquant le philosophe Alain Kerlan,
Rage dedans À Videochroniques, Nicolas Daubanes et Frédéric Vaësen s’unissent pour faire de la La Rage une réponse « au mystère de la vie », pour faire d’une ode à l’excentricité un chant d’amour. Le 2 février 1933, les sœurs Papin, domestiques de la famille Lancelin au Mans, assassinent
Le coin du miroir ((Créée par Xavier Douroux et Franck Gautherot au sein des structures alternatives des années 70, l’association Le Coin Du Miroir gère le centre d’art contemporain dijonnais Le Consortium depuis la fin des années 70.)) Installé au cœur de la campagne aixoise,
Décrocher la Lune Les habitants de la Lune sont bien étranges ; ils ne connaissent pas l’amour. Fort opportunément, Offenbach y envoie sa fusée. Appareillons avec lui pour une expédition qui ne loupera pas son objectif : toucher ce qu’il y a d’heureux en nous par l’effet d’une
Conte défait En ces temps de jours raccourcis et de pleines lunes irradiant les nuits froides et noires, voilà qu’Anne-Claude Goustiaux s’empare d’une histoire qui sommeillait bien au fond de nos mémoires. Au bois dormant, ultime création sans dernier cri du Badaboum, revisite le conte en
C’est à une soirée bien particulière que nous convient les Filles de Mnémosyne. Une soirée sur… la soirée, « clé de voûte du lâcher-prise social et de l’expression pure, peu importe son identité, son orientation ou son origine. » Le rendez-vous s’articulera autour de trois séances en
Pour leur première création en tant que directeurs du Théâtre des 13 Vents, le CDN de Montpellier où ils ont succédé à Rodrigo Garcia en 2018, Nathalie Garraud et Olivier Saccomano livrent une fable épique et poétique, en forte résonnance avec l’actualité. Dans un premier acte,
« Je prends [les Évangiles] comme des grands mythes et j’ai vu dans ces œuvres de miséricorde des titres pour des histoires et des fictions que je vais raconter. Le but, c’est de dire “Ça se passe aujourd’hui” avec un panel d’humanité, des contemporains, et les
Dernier volet de la trilogie de Peeping Tom sur la famille (après Vader en 2014 et Moeder en 2016), Kind part du point de vue de l’enfant et explore, à travers ses peurs et ses désirs, la manière dont il perçoit le monde et construit
Cette Entre-deux-Biennales 2022 ne se contentera pas d’être juste un « passage pour faire patienter », elle épousera quasiment le format de la BIAC (Biennale Internationale des Arts du Cirque) et rayonnera exceptionnellement au-delà de Marseille avec une programmation partagée entre cinquante-cinq structures culturelles de la Région
Les ponts des arts Covid oblige, la quinzième édition avait dû être annulée à quelque jours de la date de la première. C’est donc peu dire qu’on s’impatientait en attendant le seizième cru des Rencontres à l’Échelle, faisant suite au Focus Africa2020 qu’on a vu passer
Jeune espoir Malgré une thématique aux abords complexes, si Fin de 4e partie s’adresse au jeune public, c’est qu’il y est question d’avenir. Comment rêver le monde de demain ? Ouvrir une fenêtre, une petite lucarne qui, le temps de la représentation, éveille les sens, pour
Une jolie escapade sonore ce week-end, proposée par la Durance en prémices à son festival éponyme de fin de saison. À l’image du caractère éclectique de ce dernier, la programmation de ce rendez-vous musical va piocher parmi les plus talentueux représentants de la musique actuelle.