De ses paroles sans doute insufflées par son intérêt pour certains fragments de Roland Barthes, Sarah Carré fait de son texte le jeu de l’amour et d’Abélard, un personnage pétri d’ambitions bien codifiées et propres aux siècles derniers, et entiché d’Amazone, qui se voudrait libérée
Créé à l’invitation du Théâtre National de Corée en 2016 par Arthur Nauzyciel, le spectacle L’Empire des lumières est l’adaptation du best-seller éponyme de l’écrivain coréen Kim Young-Ha, qui relate en miroir la réintégration d’un espion dans sa Corée du Nord natale, après vingt années
Amor À la sortie de Seras-tu là ?, il y a fort à parier que vous voudrez y retourner, tant l’émotion sera forte, le rire, salvateur, et la nostalgie, prenante. Quelle chance, le premier solo de Solal Bouloudnine sera au Théâtre des Bernardines pendant quinze jours, le temps
« Je suis sans famille, je m’appelle Rémi. Et je me balade, avec tous mes amis… » Cette rengaine rappellera sans doute de nombreux souvenirs à ceux qui ont grandi dans les années 80-90
Manifeste Rien nous convie à un voyage qui nous mène des débuts de la colonisation française à l’indépendance algérienne entre mémoire et histoire, entre quête personnelle et enquête historique
Enfants de cœur Le Théâtre de l’Olivier fait l’événement avec Chœur des amants, une des dernières œuvres de Tiago Rodrigues, mais aussi sa première pièce (2006), ici recréée avec deux incroyables comédiens, David Geselson et Alma Palacios. Une occasion unique de refaire en compagnie de ses
Et si on nous proposait beaucoup de mouvements en danse ou en chant pour se réchauffer contre le vent qui refroidit ce printemps ? L’occasion de faire le grand ménage du gris d’avant et de lancer son cœur en balade autour du bourgeonnement des fanfares,
Ce seront les premières de la création de Maxime Potard, l’une des trois roues du Détachement International du Muerto Coco. Les Muerto Coco veulent en fait nous carrosser hors des carcans, nids de poules disciplinaires et cavités normatives, pour nous parler ici du concept qui
Premier succès public de Maurice Pialat (et César du meilleur film en 1984), À nos amours plaçait la toute jeune Sandrine Bonnaire au centre de l’écran, dans le rôle de Suzanne, une adolescente s’abandonnant dans les bras de plusieurs hommes par peur d’en aimer un.
Entamée avec succès il y a deux semaines, la Biennale des Écritures du Réel se poursuit richement cette quinzaine sur la thématique « S’écrire », dans un va-et-vient permanent entre espace intime et espace politique. Où l’on interrogera notamment l’identité sexuelle et le genre, d’abord avec la
À Lampedusa, un père et un fils regardent l’histoire se dérouler sous leurs yeux, dans l’immensité de la Mare Nostrum. Abysses, seconde collaboration entre l’écrivain palermitain Davide Enia et la metteuse en scène Alexandra Tobelaïm, se veut un autre récit de la tragédie migratoire en
« Comment parler de technologie sans technologie ? Grâce au super pouvoir évocateur des objets, grâce à la manipulation et au détournement », prévient la bande-annonce. « Tout est une question d’imaginaire », renchérit l’homme à l’écran avant de manger… son téléphone. La puissance de l’imaginaire, c’est justement le credo
Voix actées Après quatre longues années d’absence, la Biennale des Écritures du Réel revient nous parler de nous, et de nos luttes, avec une programmation tentaculaire et d’une richesse inouïe, qui s’étalera sur trois mois et aux quatre coins de la cité phocéenne sous l’appellation «
Jean-Christophe Meurisse et le collectif des Chiens de Navarre restent avec leur neuvième création bien fidèles à leurs principes mutins. Après avoir refroidi les bouffées d’extrêmes que toute mention d’identité nationale provoque dans Jusque dans vos bras, voici la nouvelle balle que la meute rapporte
Linda Blanchet, artiste de la Ruche, incubateur de talents du Zef, investit le Plateau du Merlan les 10 et 11 mars prochains pour présenter son nouvel opus Killing Robots. Le synopsis, inspiré de faits réels, se présente sous la forme d’une enquête sur les derniers instants
Après Ingmar Bergman, dont elle avait adapté le film Fanny et Alexandre à la Comédie-Française en 2019, la metteuse en scène Julie Deliquet s’attaque à un autre monument du cinéma, Rainer Werner Fassbinder. Ici, c’est le travail du dramaturge allemand pour la télévision qu’elle porte
Depuis 2014, l’ethnologue Philippe Geslin part à la rencontre de peuples menacés partout sur la planète, ces « âmes offensées » qui donnent leur nom au cycle qu’il a conçu avec Macha Makeïeff pour « déplier les territoires des êtres et des choses ». Après les derniers chasseurs
Comme chaque année lors de la première quinzaine de mars, l’ERACM (École Régionale d’Acteurs de Cannes et de Marseille), en partenariat avec le Théâtre Massalia, fait la part belle aux écritures jeunesse. En effet, les élèves de l’Ensemble 29, en dernière année de cursus, sous la
Quoi de mieux pour célébrer les « 20 temps » du Daki Ling qu’un… procès ? Maître Fendard a la lourde responsabilité de « servir l’apéritif », enfin… la justice à ses clients. La pauvre famille, en vacances, n’avait d’autre choix que de s’en remettre à l’expert : qui donc avait
Olympe de Gouges, c’était une femme du XVIIIe loin de considérer que sa langue aurait été plus utile dans sa poche. Avec sa faim d’égalité et sa soif d’humanité, son verbe ne se tarissait pas de piquant pour dénoncer notamment l’esclavage des unes et les
Marie Rémond reste pour beaucoup l’incroyable « André » d’après les témoignages du célèbre tennisman Agassi ; un double féminin, un envers du décor de l’idole, qu’elle a impacté de l’intensité de son jeu. Elle a ce talent rare de fusionner totalement avec ses personnages. Il en
Le Collectif Marthe prend à bras-le-corps des enjeux fermement féministes. Pour leur première création, Le Monde Renversé, elles s’étaient rassemblées pour mettre en scène et incarner des sorcières. Leur coven désormais bien installé, elles assiègent aujourd’hui la notion de violence, que la philosophe Elsa Dorlin
Poursuivant son travail éminemment politique, le collectif Manifeste Rien croise dans sa nouvelle création les destins de deux figures insurrectionnelles, Fadhma N’Soumer et Louise Michel, qui ont pris les armes pour protéger les plus faibles. Si l’on connaît bien (et encore…) la seconde, égérie de
Ce sont des souvenirs amers transformés en sourire ou le récit des premières victoires, de quelques histoires qui défilent dans notre tête. C’est si prenant la bagarre, ça surprend souvent, entre le jeu et le sérieux… Derrière Mouche, championne en bagarre, Titus son frère et
Planches à destins La dernière création de François Cervantes, Le Cabaret des absents, s’installe jusqu’au 4 février au Grand Plateau de la Friche la Belle de Mai. Jouée pour la première fois en janvier 2021, le succès de la pièce n’a depuis jamais faibli. Pour l’occasion,
Elle est Piquantes sur Téva, fan de LCP et des débats de l’Assemblée nationale, elle parle commission paritaire conclusive dans ses live bimensuels sur Instagram, converse beaucoup avec sa chienne Monique… Mais c’est la Nicole Ferroni poète qui vient à nous avec Aller vers, une tournée
Bons vieux clowns Symbolisant avec brio l’œuvre du dramaturge roumain Matei Visniec, Petit Boulot pour vieux clown trouve sa quintessence dans la création du Toursky, portée par la mise en scène subtile de Virginie Lemoine et le formidable jeu de son trio d’acteurs. L’entrée sur scène lente
« Complicité, croisement des regards, partage artistique » : en ce mois de janvier, Macha Makeïeff et Charles Berling célèbrent les affinités entre le Théâtre National de Marseille et la Scène nationale toulonnaise. Tandis que dans le Var, la directrice de la Criée déploiera jusqu’en mars son univers
En convoquant une judicieuse diversité de personnages pour interroger la prégnante notion d’identité, Myriam Marzouki et Sébastien Lepotvin font jouer un Jean-Baptiste Belley aux côtés d’un Mohamed Ali plutôt chétif donnant la réplique à Marianne, avant que Jean Sénac et Toni Morrison ne se rendent
Qu’attend le donneur en retour de son don ? C’est la question qui tend le fameux Dogville de Lars von Trier, dont Christiane Jatahy donne un écho libre. L’artiste invitée du Mucem pour cette saison est tout à la fois cinéaste, autrice et metteuse en