En 1985 sortait Little Computer People, qui représentait une maison dans laquelle un homme de pixels vaquait à ses occupations de manière indépendante. L’interaction se limitait à lui fournir de la nourriture ou des occupations, à converser ou à le divertir, la majeure partie de l’expérience étant consacrée à observer son quotidien, à nous étonner de ses attitudes et mimiques. Tomodachi Life s’impose comme son descendant, prônant également un gameplay minimum : satisfaire les exigences des personnages peuplant leur ville virtuelle (auxquels on assigne les traits de nos proches) et nous émouvoir des scénettes rythmant leur vie quotidienne. Un théâtre japonais miniature, qui ne demande qu’à vivre sous nos yeux, ce qui en fait une expérience aussi fascinante que limitée.
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