VENUS – The Red Room (Tôt ou Tard/Warner)
Moins fulgurant que ses compatriotes de Ghinzu, ce groupe belge semble pourtant posséder suffisamment d’arguments pour séduire un public rock grandissant. L’orchestration souvent minimale, comme sur Here & now qui introduit le disque… (lire la suite)
Moins fulgurant que ses compatriotes de Ghinzu, ce groupe belge semble pourtant posséder suffisamment d’arguments pour séduire un public rock grandissant. L’orchestration souvent minimale, comme sur Here & now qui introduit le disque, les rapproche du blues noisy des White Stripes, et l’ensemble possède un son aride qui nous rappelle qu’avant de travailler avec Venus, le producteur Head s’était déjà illustré aux côtés de Pj Harvey. Les compositions sont aussi sombres qu’énergiques, et chaque morceau prend l’allure d’une course vitale et désespérée (Everything that rises), comme si Venus avait choisi de simplifier sa musique pour n’en garder que l’essentiel : un romantisme rock captivant. Entre le rouge et le noir, la tension et l’urgence, les sentiments se libèrent et l’émotion apparaît.
nas/im