Aux origines du dessin animé

Pratique de l’animation sur pellicule et découverte de l’œuvre mythique du cinéaste canadien Norman McLaren, l’un des grands maître du cinéma d’animation.

Portant une attention particulière au rythme, au mouvement et expérimentant de nombreuses techniques comme le grattage de pellicule et la peinture sur pellicule : L'approche de cet artiste tendait à montrer que les techniques d'animation pouvaient se passer de caméra.

Proposé et animé par Le petit bain (https://lepetitbain.org)

1^ÈRE PARTIE DE SEANCE

Diffusion de plusieurs courts-métrages animés du réalisateur Norman McLaren.

Titre : Boogie doodle

Réalisateur : Norman McLaren  

Synopsis : Un film d'animation, dans lequel le «boogie» exécuté par Albert Ammons et le «doodle», ou griffonnage, dessiné par Norman McLaren, s'unissent pour constituer un tourbillon de rythmes et de couleurs.

Année : 1940

Durée : 3’

Titre : Blinkity Blanck

Réalisateur : Norman McLaren  

Synopsis : Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères. Film sans paroles.

Année : 1955

Durée : 5’

Titre : Caprice en couleur

Réalisateur : Norman McLaren  

Synopsis : Animation de génie signée Norman McLaren et Evelyn Lambart. Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire, alors que les cinéastes transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination. Titres inscrits en plusieurs langues, sans commentaire. Animation sans paroles

Année : 1949’

Durée : 7’

2^E PARTIE DE SEANCE

La suite de la séance sera purement pratique : Toucher la pellicule, les différents formats 8, 16 et 35mm, faire défiler manuellement le film dans une tv-projecteur pour comprendre le rapport entre le photogramme et le mouvement, et enfin sur un support vierge dessiner et peindre pour les uns, tandis que les autres grattent l’émulsion d’un film noir et blanc déjà impressionné.

INTERÊT PÉDAGOGIQUE :

Comprendre le principe même de l’image animée, et plus largement du cinéma, s’ouvrir à un travail plastique (les couleurs, la peinture, le grattage...) qui développe gestuelle et sens esthétique. Manipuler la chair de l’image, et s’éloigner du flux numérique pour retrouver le plaisir artisanal de la confection cinématographique.