Meta Bugs ^(V.O.)

Piratages, systèmes D et pratiques festives sont tant de moyens de survivre dans les interstices d’une société dystopique, afin d’y laisser entrer un peu de lumière.

Les personnages de ces films ne jouent pas avec ce qui leur est donné, iels font mieux. Iels détournent, trafiquent, moquent et créent leurs propres règles/armes. Iels s’amusent d’un système qui n’est pas fait pour grand monde.

META BUGS est un espace où fourmillent des envies de sabotage et de révolte.

WhatRemains, Genesis 

Début 2048, Google, qui possède la plupart de la Terre, trouve un remède contre la mort, via un logiciel d’immortalité digitale. Réservé à une élite d’hommes riches et puissants, le code source de ce programme est pillé par un groupe de hackers.ses, qui font en sorte de le rendre accessible à tout le monde.

2 lizards

Cette série de vidéos d’animation est la première œuvre collaborative de Meriem Bennani et Orian Barki. Elle a été réalisée pendant le premier week-end de confinement, pour faire une pause dans leur travail de montage et d’animation.

Épisode 1

Magnifique moment de communion par les ondes sonores à Brooklyn malgré la distance sociale – la membrane protectrice du virus est très sensible au savon et à la chaleur mais aussi aux basses. Ces deux lézardes ont la chance de travailler à domicile et donc de rester chez elles.

Épisode 2

Les deux protagonistes quittent leur appartement pour arpenter les rues de New York. En toute sécurité ?

Épisode 3

Les protagonistes se retrouvent dans l’intimité de leur appartement. Plus que jamais, leurs écrans sont une fenêtre vers le monde…

Party on the caps 

Dans un monde où la téléportation a remplacé les avions, un crocodile farfelu nommé Fiona raconte la vie sur le CAPS : une île transformée en camp de réfugiés pour les immigrés clandestins pris en pleine téléportation. Les thèmes du déplacement, de la biotechnologie et de la vie privée sont abordés à travers la réalité augmentée d’une fête d’anniversaire tapageuse dans le quartier marocain du CAPS. Mélangeant les langages de la télé-réalité, de la publicité, du documentaire et de l’esthétique commerciale haut de gamme, Bennani explore le potentiel de la narration par le biais du réalisme magique et de l’humour.